Wednesday, January 31, 2007
Resolution #2
Bien que je sois tentée de parler de Jack Bauer encore une fois, cette résolution ne l'implique pas du tout. En fait, celle-ci n'implique nul autre que moi, moi et moi. Elle n'est pas très originale, je vous avertis:
Me mettre en forme, arrêter de fumer, boire un peu moins, perdre 10 à 15 livres.
C'est à peu près la même résolution qu'à chaque année. Mais cette fois-ci, je suis convaincue que ça va marcher. J'ai un nouvel outil: mon blog. Si j'en parle une fois par semaine et je me fixe des objectifs concrets, je vais devenir redevable à vous, mes lecteurs (ou mes ami(e)s si vous préférez...).
J'ai pas mal arrêter de fumer. Et à ma grande déception, au lieu de me sentir mieux, je me sens vraiment pas bien. J'ai souvent mal à la gorge et je tousse. Et en plus, j'ai plein de boutons. Ce sont les éléments chimiques et toxines qui tentent de sortir de mon corps, je crois. Mais je ne lâche pas.
Et puis je bois beaucoup moins. Je ne suis pas encore arrivé à l'étape où je me fixe tant de consommations par semaine, ou tant de sorties, mais ça va venir une fois que je vais avoir déterminer le nombre approprié (ajustable lorsque l'été reviendra...).
Donc, il reste le plus dur et c'est avec cet aspect là que j'ai besoin de motivation. Pour me mettre en forme, pour résussir à perdre mes quelques livres de trop, je dois faire du sport. Je mange bien donc c'est vraiment l'exercice qui me manque. Je dois me faire un calendrier et le respecter. Sinon, je dois l'écrire sur mon blog et ça va me faire sentir poche.
Donc, laissez-moi chequer les heures d'ouverture de la piscine et je vous reviens samedi avec un calendrier hebdomadaire, sans faute.
Des objectifs concrets, c'est ça qu'il me faut.
Tuesday, January 30, 2007
Je l'ai eu!!
Maintenant, on verra s'il me fait ce manteau. Je dois admettre que j'ai un peu peur de le recevoir. S'il me fait pas, je ne peux pas le retourner. Je peux juste espérer de pouvoir le revendre. À suivre...
Monday, January 29, 2007
Keeping all body parts warm
I’ve always been one of those people who hate winter. I mean, I don’t hate it completely, I do enjoy the scenery up in the Laurentians after it’s just snowed, and I like to ski on occasion. Oh, and I love going to the spa in the winter. But for all intents and purposes, I hate the cold.
As soon as it gets below freezing, my skin gets dry, my nose is runny, and I can’t ever feel comfortable outside. So I thought that it was high time I remedied the situation. I started with buying myself a hat. For the first time in my adult life, I have a knitted hat that looks good and that keeps my ears and head warm. When I bought it, I was transported back to my childhood, when my mother decided it was a good idea to heed my demands when I said I wanted a fuschia tuque with “Julie” written across the forehead in gold-lettering. Yup. Luckily, that hat was given a new home when I hit puberty. It’s probably keeping another Julie’s ears very warm as we speak.
Okay, so I have a hat, I have these fantastic beaver fur mitts, all I need now is a good winter jacket. So yesterday, Erin and I set off on a quest to find a ¾ length jacket, fitted, in down, with a fur collar lining (preferably real). First stop: Kanuk.
Are they for real? No really, are they for real? We walk in and are cordially greeted by a security guard. Alright, so they’re scared of thieves. Then we walk across the store, looking at rows and rows of coats, all different colours and sizes. And none of these are below 695$. SIX HUNDRED AND NINETY FIVE DOLLARS!!!! And if you want to add a fur collar, like me, well, those start at 295$. Yes, that means, I’m looking at 990$ for a winter jacket. No, let me rephrase that, that means I’m paying over 1000$ for a jacket that has a stupid owl logo on it and that is worn mostly by old business men and super outdoorsy types. That doesn’t fit my profile. Okay Erin, next.
After another store where the coats are super bulky and the salesperson is overbearing, we decide that we’ve had enough and head off to the museum for some culture. After all, it’s free.
After seriously asking myself if I should buy less RRSPs this year and get myself a Kanuk instead, I had the idea to check on ebay. And what a terrific idea that was. I finally found my fantastic winter jacket. And I am currently the high bidder with 80$. The collar rim is real fur (although from what animal, the seller did not specify). Wish me luck on winning it…
Wednesday, January 24, 2007
Horoscope of the day
This is just what I needed to hear
Tuesday, January 23, 2007
Tactiques de Cruise
Vendredi soir dernier, nous sommes sortis. Plusieurs jolies filles qui réussissent à être ravissantes même emmitouflées dans leurs manteaux, foulards, tuques et gants de cuir rouges (pour ma part). La musique est bonne, l’alcool coule à flot, les gens sont heureux et il finit par faire chaud sous le ciel étoilé du Vieux Port. Vers la fin de la soirée, alors que Ghislain Poirier en est à son deuxième set et qu’il nous déclare à tous qu’il est trop réchauffé pour continuer de jouer, je fais la rencontre d’un mec. Voici un bref aperçu de l’évolution de notre conversation, du début jusqu’à la fin.
12h45:
- T’aurais pas une cigarette ?
- Putain, il fait froid ! (en sortant une cigarette et en essayant de me l’allumer)
- Laisse, je vais le faire moi-même (en prenant le lighter de ses mains).
- J’ai jamais eu froid comme ça. Vous vivez vraiment dans le grand nord ici.
- T’es français. On dit icitte, icitte.
- J’ai les mains congelées.
- Ouain. Bein, t’aurais pu te mettre des gants mon grand. Ça prend bein un français.
- J’ai une écharpe dans mon sac.
- Bein, mets-la estie ! Garde, je vais t’nir ta bière pendant que tu prends ton foulard, ok ?
1h00:
- Alors, tu fais quoi dans vie ?
- Je suis chimiste. Et toi ?
- Je suis recherchiste.
- Ça fait quoi une recherchiste ?
- Bein, ça fait de la recherche. Ça fait quoi un chimiste ?
- En fait, j’analyse des médicaments pour des compagnies pharmaceutiques.
- Ah. Ok.
1h10, une fois rendus à l’Académie :
- Quoi ? ça coûte 10 piasses ? J’ai juste 5.
- Moi j’ai de l’argent, c’est beau. Je paie ton entrée.
- Merci beaucoup. Je te paie un verre. (que je n’ai pas pu lui payer puisque je n’avais que 5 dollars…j’ai réalisé le lendemain, qu’en fait, il me restait 15 dollars ! J’avais un 10 caché dans le fond de ma saccoche)
- Pourquoi vous dites « pièces » ?
- Bon. Écoute moi bien. On ne dit pas « pièce », on dit PIASSE. Ça vient du mot « piastre », l’ancienne monnaie de la Nouvelle-France. Rassure-toi, on ne réfère pas à des pièces d’or, ok.
1h20:
- Embrasse-moi. (comme il essaie d’insérer sa langue dans mon œsophage et je lui offre gentiment ma joue)
- Non. Tu sais, une femme aime qu’on la séduise. On pourrait pas se parler plus ?
- Ok. Parle-moi de ton boulot.
- Je travaille pour une série de télévision pour enfants. Mais des fois j’écris des scénarios dans mon salon. Je vais réaliser mon premier film bientôt. Et puis, un jour, je vais gagner l’oscar pour best screenplay.
- C’est quoi un screenplay ?
- Un scénario !!
- Ah, c’est bien ça.
- Oui, et toi parle-moi de ta chimie.
1h30 :
- Embrasse-moi.
- Non. On est dehors là.
- On a passé la soirée dehors. Embrasse-moi. Allez.
- Non.
- Allez. Je sais que tu veux m’embrasser.
- Non. Lâche-moi merde.
- Je t’aime.
- Quoi ?!! Tu m’aimes ? ça c’est la meilleure.
- Je repars pour la France lundi. Je t’aime. Je veux t’embrasser avant de partir.
- Mais t’es complètement fou. Salut. Moi je m’en vais me coucher. Toute seule.
- Non. Reste. Je t’aime.
- Bye.
Après avoir été le témoin de ces tactiques de cruise si subtiles, si séduisantes, comment pourrais-je continuer à me dire que je suis dont bien toute seule ?
Console-toi ma Julie, il y a toujours K.S. pour te redonner confiance.
Relapse
As I was saying in a previous post, you have to visualize concretely what you want out of life. Does that mean that if I think about meeting and falling in love with K.S., it'll actually happen?
This has to stop. Right now.
Sunday, January 21, 2007
Tout le monde n'en parle plus
Véro.b fut la première à dire que c'était le dernier iPod battle hier soir parce que c'était devenu trop mainstream. Le Téléjournal devait y être. Je ne sais pas s'ils étaient là mais je sais qu'il y avait plein de monde qui brisait l'ambiance de la veille. C'était une soirée un peu poche. On n'en parle plus.
La veille, par contre, c'était super. L'ambiance était vraiment extraordinaire. Mais tout le monde en a parlé, donc je n'en parlerai pas ici.
J'ai remarqué récemment que la barbe est in. Ghislain Poirier et Patrick Watson en sont la preuve. Même si je ne suis pas une très grande fan de la barbe, je dois admettre qu'elle leur va très bien. Chacun dans son genre. Et pis c'est pas facile avoir une barbe bien garnie à ce qu'il paraît. Ça ne va pas bien à tous le monde. C'est comme se raser la tête.
Dès qu'on commence à parler de quelque chose, c'est finit. C'est comme quand les choses vont bien, quand on rencontre quelqu'un ou quand on fait une connexion vraiment cool, on a peur d'en parler, on a peur de se jinxer.
Mais non, ça doit être dans ta tête...
Friday, January 19, 2007
What do you wish for when you wish?
I've been in a weird mood these days...what with the snow, my period, and all these reflective thoughts on my life and where it's going, my family. On the one hand, I know hormones have a lot to do with it, but on the other hand, my introspection has brought some interesting conclusions.
I was discussing the present state of my life with friends I hadn't seen in a while and while I was talking, all these mature comments on how to find what you want in life came out of my mouth. As I was saying them, I was truly wondering where all this was coming from. I guess I had been thinking it but never got a chance to say it. Goes to show how therapeutic it can be to talk, and to write. To let it all out somehow.
Anyway, upon being asked why I was still single, I answered that it was because I obviously wasn't ready to meet someone. Or didn't want to. Or I was waiting for the right person to come along, at which point I would snatch him up without a second thought and we would live happily ever after.
Thus ensued a discussion on how to get what you really want out of life. You know, one of those conversations that can only take place when 5 women aged between 25 and 35 get together over good food and wine. Nonetheless, what came out of it was pretty interesting.
"If you really want something, think about it and visualise it concretely in your head and you will make it happen. For example, if you want a house, you can't just think that you want a big house. It needs to be concrete. So you have to think that you want a 3-bedroom house with a fireplace, a big kitchen, a backyard, and whatever else you want in it."
Hmmm...that makes sense, doesn't it? Apparently, it's been proven many times over by psychologists and physicists around the world (unfortunately, we weren't able to come up with concrete names) that this actually works.
Let's try it: I want a supportive, funny, loving, positive, calming mate. Tall, dark hair and eyes. Medium built. Large shoulders.
Okay, sounds like a personal ad. But what have I got to lose? It might actually work.
While I'm at it...I want a little house on the plateau. Hardwood floors, 3 bedrooms, large sunny kitchen with cathedral ceilings, a backyard with a deck and patio doors, a large bathroom with a large bath and glass shower. Oh, and lots of windows and sunlight. And let's throw in a parking spot.
Tuesday, January 16, 2007
Un p'tit coup de main
Alors que nous nous remettions tous de l'hiver enfin arrivé (j'ai entendu des roues de chars spinnées dans la neige toute la journée, des pas crispés sur les trottoirs), un tout petit geste, si banal, a tout à fait changé le cours de ma journée.
Je m'apprêtais à aller rencontrer un vétéran de la guerre de Corée pour le boulot, quand un ange descendu du ciel s’est mis entre moi et la chaussée. Je venais de finir de déneiger mon auto et j’étais entrain de mettre en pratique la manœuvre dont tous mes exs m’ont parlé mais que je n’ai jamais eu à faire toute seule…c’est-à-dire le recule-pas-vite-et-avance-pas-vite-pour-faire-comme-si-tu-berçais-ton-char pour sortir de ce maudit banc de neige de merde.
Il m’a souri à son tour. Et ensuite, sans rien dire, il a enfilé ses gants, s’est appuyé contre l’arrière de ma voiture et m’a poussé hors de ce foutu banc de neige.
Mon Prince !! Mais qui es-tu ? Qui se cache derrière cette tuque noire et ce gros Kanuk ? Comment ai-je pu te laisser glisser entre mes doigts ? J’ai baissé ma fenêtre hâtivement pour te remercier et tu as dis « bienvenue » mais pourquoi ne suis-je pas descendu de la voiture pour te voler un baiser en plein milieu de la rue ?
Bon, je m’emporte peut-être…mais j’aimerais quand même te dire merci pour le coup de main. Tu me laisserais peut-être t'offrir un verre?!
Monday, January 15, 2007
Snowed in
Oui, je sais, c'est poche parler du temps qu'il fait. Mais en fait, c'est plus de sentiments dont je voudrais parler en utilisant cette première tempête de neige de l'hiver (un 15 janvier!) comme prétexte.
En tant que bons citoyens d'un pays nordique, nous savons tous que la météo nous fascine. Nous ne pouvons arrêter d'en parler. Y'en a qui disent que c'est parce qu'elle nous fait tellement souffrir...
Justement, aujourd'hui, je me sentais triste, les nerfs émotifs à fleur de peau. J'avais le goût de me barricader à l'intérieur de mes quatre murs. Ça tombe bien en fait, parce que la neige agissait comme une couche de scellant. Ma carapace: "air tight".
Plus on vieillit, plus on se dit comment on a grandi comme personne, on est devenu adulte et on comprend tellement plus de choses sur la vie. On est tellement plus mature d'année en année. Et on se croit vraiment.
Et là, on se retrouve en famille. On redevient adolescent d'un coup. On se demande pourquoi on réagit comme ça. On se donne des raisons mais vraiment tout le cheminement qu'on a fait durant toutes ces années d'indépendance a comme disparu. S'est enfoui sous la neige.
Et c'est alors qu'en réalisant à quel point les déceptions d'autrefois nous ont marqué que l'on finit par vouloir s'enfermer et se refermer. Et là, 2 gentilles copines viennent à la rescousse, chacune à sa façon.
Et demain matin, la tempête sera finie. Et le ciel sera d'un bleu éclatant, les arbres, les trottoirs, les marches d'escalier et les dessus de voitures seront blanc, blanc, blanc. Il n'y a aucune lumière comme celle d'hiver.
Sunday, January 14, 2007
The problem with 24
Yes, I know, most of you are saying "What? There's a problem with 24, but Julie, we thought you loved 24, and most importantly, that Jack Bauer was the man you were meant for..." While I don't deny that that's true, there are several glitches in the show.
First off, the reason why I've written about 24 twice in the span of a week if of course because the excitedly awaited season 6 is starting in just 5 hours!! Yes, you heard correctly, 5 hours!!! Jack will once again have the worst and longest day of his life and will end up saving the entire world many times over in just a short 24 hours.
But really, the problem with 24, is that it is so ambivalent. On the one hand, it is so nauseatingly patriotic, I feel I'm tuned in to CNN at times. What with the very liberal use of torture to make terrorists spill their secrets and the blind belief in a system that is rigidly conservative, this show boasts an all-American patriotism that has been rarely seen since JAG.
On the other hand, Jack Bauer's character is always torn between doing what's best for the rest of the world, and doing what's best for him. He rarely chooses himself. He makes difficult choices (to say the least--think of that famous scene in season 4 involving Audrey Raines' ex-husband...ouch, that must have been a hard one). But he always suffers the consequences of his actions, to the point of enduring emprisonment and torture. So while he never makes selfish choices, his decisions are often morally reprehensible.
Coult this mean that Jack represents an ambivalence in American patriotic sentiment? Could it be that his character is actually a subtle way for the creators of 24 to question the Bush administration and its morally reprehensible (to say the least) actions and the majority's blind belief in their leader?
Okay, maybe I'm getting carried away. Maybe I just need to justify the reasons why I like the show so much despite its many flaws...
Thursday, January 11, 2007
Falcon Beach meets the Golden Girls
If any of you have ever been to Fort Lauderdale or Fort Myers to visit your retired or pre-retired parents, you'll know that it's not quite the all-inclusive, perfect for singles, Club Med type of atmosphere. I've never been to Club Med but I can imagine that a vacation in the sun, with plenty of food, plenty of booze, and plenty of tanned, half-naked, eligible men (or women), is not what you find in "La Florida".
I spent 10 days with my parents in Fort Lauderdale over the holidays. To those of you who are envious because you spent a green Christmas here, don't be. I don't want to be ungrateful at all. I loved spending time with my parents. I don't get to see them that often in the winter. It's just the overall ambiance that was overbearing.
In the whole complex where they live, which is 55 and over, I saw two people who seemed to be remotely close to me in age. They were both men, so at least the chance of you know, having a bit of fun, was there. I spoke to one of them and he seemed very nice, though he right away told me that his goal in life was to get married and have kids. Okay...NOT what I want to hear. Next.
As my friend Nic says, why was it so hard for him to say something like "I'm an oil mogul who lives in Alberta and you won't ever see me again...so let's get it on". But he didn't say that.
That leaves one other guy. I made eye contact during an entire day spent at the pool. He returned the lustful looks but my parents were always around. So were his. What could we do but just give each other furtive glances and think about the fun we could be having?
Anyway, that didn't work out either. At least I have a fabulous tan.
Florida as I know it is about reading books, perfecting your tan, and arguing with your parents over what time you have dinner. I kept fantasizing about being in an all-inclusive resort with my girlfriends, having a good time and flirting with the bunch of single guys across the pool or a little ways down the beach...next year, that's where you can find me.
Oh, and, credit for the title of this post goes to Derev, who is always full of witty repartee.
Wednesday, January 10, 2007
Comme une grande
Certaines personnes aiment la solitude plus que d’autres. Moi par exemple, je me sens bien toute seule. En fait, lorsque je suis en couple, j’ai besoin de mes moments à moi. J’ai besoin de me sentir bien seule, sans parler à personne, sans devoir expliquer quoi que soit, juste seule, responsable à moi-même.
J’écris en réponse à la célibataire urbaine et son texte Solo. Elle écrit que l’on se convainc que d’être seul ne nous dérange pas, mais qu’au fond, on n’aime pas la solitude. Sans vouloir contredire, je ne suis pas du tout d’accord. En fait, la solitude nous permet de mieux se connaître. Elle nous permet d’apprécier notre propre compagnie. Elle nous permet de se sentir bien avec qui l’on est. Je ne dis pas que je veux être célibataire toute ma vie. C’est faux. Mais je veux toujours conserver du temps à moi pour être seule.
Un ami très cher a récemment vécu une rupture. Il a dû faire des boîtes, lire les annonces classées et se trouver un nouvel apart. Il a déménagé, a décoré, est allé chez Ikea à quelques reprises et a finit par se sentir bien dans sa nouvelle demeure. Mais plus le temps passait, plus il s’ennuyait. Pendant les vacances de Noël, alors que la vie ralentissait un peu, il n’a pu s’empêcher de se sentir seul dans son nouvel habitat. Très seul. La solitude l’accablait.
Je lui parlais au téléphone et je ne savais quoi lui dire pour lui remonter le moral. Pour moi, être bien seule est tellement important que je ne pouvais pas m’imaginer ne pas l’être. Je lui disais de s’occuper sur l’internet, à lire des blogs ou à partir le sien, à écrire ou à lire, à regarder des films…Mais rien n’y faisait, il n’était pas bien tout seul.
Je me suis donc mise à penser que peut-être la solitude n’était pas faite pour tout le monde. Certaines personnes seraient davantage grégaires que d’autres ?
Monday, January 08, 2007
something sad, something scary
I just got home. And I’m glad to be here. My friends know that to get to my apartment, there’s like a tunnel you have to go through, well, it’s called a “porte cochère”. It’s kind of dark and a bit scary but I’m used to walking through it to get to my place.
Okay, now, I’m a little squeamish, so my heart began racing (as his was slowing down I assume…). It wasn’t really about how this was gross though, it was about how scary and sad it was at the same time. I almost ran up the stairs and quickly got inside my apartment.
On the one hand, I feared for my safety. Being a single white female in a city of several million (2, I think?) can be a little frightening at times. I am always amazed however, how safe it feels in
But sad at the same time. How sad for someone to be driven to such desperation as to shoot up next to a stranger’s house (or anywhere for that matter, though heroine clinics seem to be a big hit in
Okay, Jack, cheer me up. Tell me that the world can be saved by you. That’s what I need to hear right now.
Not so scary
Je dois l'admettre, j'étais un peu inquiète à l'idée de commencer un blogue. "Mais Véro, j'ai peur!" Et dans toute sa sagesse, Ma Véro m'a dit que oui, ça faisait peur au début de dire ce que l'on pense, mais que plus on y allait, plus c'était facile et à un moment donné, on y pensait même plus.
Et là, Dr. Phil, dans toute sa sagesse à lui, m'a tout confirmé:
"You've been doing fine on your own all these years, so just go for it. It's not so frightening to go out and show the world who you are."
Merci Véro. Merci Dr. Phil.
Et tant qu'à y être, merci Uncle Tom.
Sunday, January 07, 2007
Resolution # 1
My friend Audrey told me that all women make up fictional scenarios in their heads of some kind of chance meeting with the love of their life. Sometimes, that person is a fictional character or a movie star. There’s no rational thought behind it. It just happens. And it’s not that weird. Audrey had an obsession with Russel Crowe once. I have an obsession with Jack Bauer. Okay, he’s not a real person. He’s just so fantastic.
Yes, I know, it’s completely ridiculous to fantasize about someone who doesn’t exist. That’s why I’ve begun fantasizing about Kiefer Sutherland, the actual person. I just couldn’t resist, we have so much in common. He’s Canadian, he loves a woman who can make him laugh, he’s a hockey fan (though of the Leafs…that might be a problem), he likes to party. Okay, so that’s all I know about him and not even with definite certainty. It’s silly. Yes, it’s silly. But it’s human.
Olivier said that it was worrisome and that I was crazy and possibly deranged. Am I? Isn’t it normal to have a healthy, active imagination? Doesn’t having an imagination add something spicy to “real life”? Not that real life isn’t exciting, it’s just real life. With all its problems, and ups and downs. In a fantasy world, there are no downs.
The reason why this is so appealing is the same reason why reading a novel or watching a movie is appealing to us. Because it allows us to escape reality for just a moment. Lose ourselves in another world that is non-threatening. And in my case, when I get back to reality, I have just a slightly more positive attitude about it. So how can that be deranged?
Nonetheless, my resolution # 1 is to stop fantasizing about Kiefer Sutherland a.k.a Jack Bauer.
Saturday, January 06, 2007
how to start a blog
How do you start a blog? No really, I don’t mean how do you start it (it took me a while but now I’ve finally figured it out), but I mean how do you begin? Where do you begin? How do you give it the flavour it should have? And how do you know that that flavour is the right one? I guess the first question I need to ask myself is: what do you want your blog to be about? Well, if I’m honest with myself, I want my blog to be about friends, moments in life, anecdotes, clothes and clothes swaps, cats, dogs, people, the weather, shopping, work, films, television, weird obsessions with various fictional characters, what I did on NYE, and whatever else comes to mind. So that means pretty much everything. Now how is that a true direction?
I told a friend of mine once that I wanted to start a magazine.
He said: “What will it be about?”
I said: “Everything.”
He said: “You can’t do that.”
Can I do it with a blog?